DARK LUNACY RPG
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Sombris Delmène

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Sombris Delmène Empty Sombris Delmène

Message par Azarieth Jeu 22 Déc - 23:28

Nom : Delmène.
Prénom : Sombris.
Âge : 44 ans.
Sexe : homme.
Espèce : humain.
Description physique : Sombris possède un corps assez longiligne. Pour un enfant, il est
grand, et cette caractéristique est renforcée par son attitude : il se tient toujours droit, épaule
en arrière, menton relevé. Il est vêtu d’une tenue sombre, une sorte de combinaison
comprenant une cape, dont l’intérieur est rouge et doré. De nombreuses dorures, et
notamment, des boucles d’oreilles, ornent sa tenue. Il a une peau pâle, un visage long, un
nez volontaire, ainsi que des yeux d’un doré tirant sur l’ambre. Il attache souvent ses longs
cheveux noirs en queue de cheval. Globalement, il est légèrement efféminé, ce qui,
avouons-le, renforce son charme.
Description mentale : Sombris est un personnage extrêmement difficile à cerner. Lui-même
ne se comprend pas toujours tout-à-fait, et pour cause : il ne cesse de se battre contre son
instinct à grands renforts de discipline. Ainsi, dans la vie de tous les jours, il se montrera
calme et détaché, agissant avec une grande minutie. Sombris accorde beaucoup
d’importance à la distinction et à la civilité. Il aime plaire physiquement. Cependant, pour
peu que l’on parvienne à lui faire perdre son calme, il révèlera alors sa vraie nature, qu’il
tente pourtant de réfréner. Il ne peut s’empêcher d’avoir des tendances sadiques, et de
perpétuellement vouloir détruire ce qui l’entoure. Même en faisant de son mieux pour se
canaliser, il arrive que ces traits rejaillissent. Sombris les extériorise notamment lorsqu’il doit
concevoir des plans d’attaque, très souvent basés sur de la manipulation. Son alignement
est donc celui d’un personnage loyal neutre.
Qualités : civil, calme, pointilleux.
Défauts : instable, sadique, manipulateur.
Compétences : en tant que membre de la famille Elbornae, Sombris a un lien très intime
avec la dimension de l’énergie. Ses aptitudes se limitaient naturellement à l’observation : il
s’agissait d’un individu capable de passer d’un monde à l’autre avec une aisance insolente,
et d’analyser les réseaux de chacun avec la plus grande dextérité. Il se trouvait ainsi en
capacité de plonger dans leur intériorité, lisant leurs émotions et revivant leurs souvenirs les
plus marquants. Seulement, ce n’était pas suffisant pour lui, et, en s’initiant des années
durant à la magie noire, il a bientôt eu la capacité de l’insuffler dans l’énergie. Peu à peu, il a
appris à déchiffrer les peurs des individus, et à les faire apparaître pour les y confronter. Il
est également parvenu à s’emparer de l’esprit de certains. Comment ? Il procède en trois
étapes : d’abord, il prend connaissance du passé de sa cible, en reliant ses filaments
d’énergie au sien. Ensuite, il entre en empathie elle, pour se mettre dans se état d’esprit,
avant de se fixer un objectif. Enfin, il renvoie les filaments imprégnés de cet ordre : la cible
se confond avec cette copie d’elle-même, assignée d’une mission. Par ailleurs, Sombris est
un initié aux arts bretteurs. En contrepartie de ce potentiel titanesque, il est handicapé par
trois faiblesses majeures. Il est physiquement faible, ce qui n’est pas seulement du à sa
condition infantile, et sera donc très sensible au poison ou à quelque blessure ; dès qu’une
goutte de sang s’échappe hors de son corps, il perd le contrôle de toute sa magie ; il ferait

n’importe quoi pour sa femme, et quiconque ayant la capacité de la menacer peut obtenir ce
qu’il veut de Sombris.
Histoire du personnage : Sombris est né dans une modeste région d’Astria, à fort taux de
population humaine. Son père et sa mère, respectivement professeur et navigatrice,
cherchaient au plus à être présents auprès de lui. Enfant unique, il n’a cependant que peu
connu sa mère, qui voyageait sans cesse. Demeurant avec son paternel, il a éveillé dès son
plus jeune âge son affinité avec l’énergie. Son père avait à une époque tenté de devenir
mage, mais sa faiblesse magique lui avait fermé les portes du domaine qui l’avait toujours
passionné. Il a ainsi transmis, plus ou moins volontairement, ce désir de maîtriser
d’importantes arcanes à Sombris. Ce dernier s’est confondu avec son père, jusqu’à croire
que tous ses projets rejoignaient sa maîtrise magique, et que son plus grand rêve était de
percer les mystères de cette étrange dimension. C’est pourquoi il fut envoyé dans des écoles
de plus en plus prestigieuses, dans lesquelles il travailla avec ardeur pour devenir un
apprenti mage à haut potentiel. Son cursus s’acheva à seize ans, et il lui fallait alors trouver
un maître mage pour pouvoir en obtenir le titre officiel à l’issue de sa formation. Dans ce but,
il se rendit à Orchidia, cité des mages.
Là-bas, peu d’individus le considéraient. Certes, il avait le titre d’apprenti mage, mais
personne ne voulait d’un jeunot manquant d’expérience dont les aptitudes semblaient
extrêmement difficiles à cerner. Sombris attira l’attention d’un certain Bormo Tedriel. Puisque
ce dernier n’avait rien d’un mage, il n’aurait pas pu lui apprendre à gagner en puissance et
en maîtrise. Il déclina la proposition de l’androgyne, pour accepter celle, plus insolite, d’une
certaine Disel Lasga. Cette dernière ne le remarqua pas dans les bibliothèques royales, ni
lors des conférences de magie, et encore moins au cours de dîners de complaisance : en
tant qu’adepte de la magie noire, elle n’en n’était pas l’invitée. Non, ils se rencontrèrent dans
une échoppe miteuse, dont les produits, à la limite du légal, provenaient directement des
entrepôts de la très réputée Toile du Mygaloup. Certains ayant pour supposées vertus
d’augmenter la puissance magique, Sombris parcouraient les boutiques de ce type chaque
soir en espérant dénicher un perle rare. Disel lui affirma qu’il recelait d’un grand potentiel, et
lui vit en la magie noire un moyen d’accomplir un rêve qui n’était pas le sien. Dans les mois
qui suivirent, il put découvrir les arcanes les plus sombres de la magie. Ce fut à cette époque
que Sombris découvrit ses penchants obscur, ce qui l’effraya. Disel considérait que c’était
l’ordre des choses : la magie noire réveille chez chacun des aspects plus sombres. Pourtant,
il savait qu’il y avait plus que cela. Plus sa proximité avec l’énergie était grande, plus il
sentait cette force gagner en ampleur.
L’évènement qui concrétisa cette progression eut lieu en été, lorsqu’il avait vingt-cinq ans.
Alors qu’ils demandaient asile dans un village, les habitants, reconnaissant des mages noirs,
les chassèrent avec virulence. Disel jugea l’affaire classée, contrairement à son élève.
Pendant la nuit, Sombris revint, et laissa sa puissance se déchainer. Il prit possession de
l’esprit d’une personne, puis d’une autre, et d’encore une autre, leur ordonnant de détruire
tout ce qu’ils avaient bâti. Causant un chaos monumental, il observa, un sourire aux lèvres,
le village être réduit en cendres par ses marionnettes. Ce ne fut que le lendemain qu’il prit
conscience de la portée de son acte. Sombris réalisa aussi que ce n’était pas lui. Ce monstre
ne pouvait pas être lui ! Il ne voulait plus de pouvoir. Il ne voulait plus de l’énergie. Il ne
voulait plus comprendre ce dont il s’agissait. Il voulait juste … Redevenir celui qu’il était. Un
jeune homme avait des rêves plein la tête et des étoiles dans les yeux. C’est pourquoi il
décida de stopper sa formation. Disel eut des réticences à le laisser partir. Cependant, en
constatant que la lueur qui brillait jadis dans ses yeux s’était éteinte, elle comprit qu’il n’avait
plus l’énergie nécessaire pour supporter davantage la magie noire. De plus, il lui manquait
encore plus de quinze ans pour finaliser son apprentissage : il n’était pas un élément

dangereux à lâcher dans la nature. Ils se séparèrent au carrefour d’une route, sans
cérémonie, ni faste, ni titre.
Sombris rejoignit alors la ville la plus proche : un modeste bourg de Larbos. Pour
reconstruire sa vie, il choisit de s’imposer une ligne de conduite ferme, de se montrer
intransigeant avec lui-même, et de ne plus jamais, au grand jamais, approcher l’énergie. Il
devint professeur de l’école locale : puisqu’il n’avait jamais été qu’élève, il n’avait pas eu le
temps de se faire un nom en tant que mage noir. Même s’il se donnait corps et âme à sa
fonction, il se sentait rapidement dépérir, ronger par des sentiments négatifs. Sombris avait
l’impression qu’un à un, les fondements de sa vie s’effondraient : d’abord, sa magie, ensuite,
son caractère, enfin, son rêve. Ce fut dans cette période de profond déséquilibre que Meril
Raion fit son apparition dans sa vie.
Jeune médecin à peine promue, elle s’était installée dans un village calme, non loin de sa
ville natale. Elle rencontra Sombris au marché : ils s’y rendaient chaque semaine, dans les
mêmes horaires. Ce dernier, pris dans sa mélancolie, ne le remarqua d’abord pas, alors ce
fut elle qui fit le premier pas. Après plusieurs mois de fréquentation, ils se rapprochèrent de
plus en plus, jusqu’à s’accepter comme étant amants. Sombris était subjugué par son calme,
et toutes ses taquineries ou provocations pimentaient son existence. Lui qui avait toujours
vécu dans l’idée que réaliser son rêve le rendrait heureux, se découvrit un nouveau souhait
aux côtés de sa bien-aimée. Un vœu autour duquel il cristallisa toutes ses craintes : s’il
l’accomplissait, il ne serait plus jamais seul, il pourrait se soucier d’autrui, il donnerait et
recevrait assez d’amour pour refouler enfin cette part d’ombre. Sombris voulait fonder une
famille. Après leur mariage, ils tentèrent d’avoir des enfants pendant plusieurs mois.
Chacune se termina par une fausse couche, plus ou moins avancée. Méril, par osculation
médicale et magique, détermina qu’elle était pratiquement stérile. Ils tentèrent moultes
remèdes, plus ou moins reconnus, mais tous parfaitement inutiles. Chaque grossesse,
nouveau synonyme d’espoir, se concluait irrémédiablement par un drame qui usait la santé
et l’énergie de Méril. Même si elle affirmait que ça ne changeait rien, Sombris se sentait
terriblement honteux de ne pas pouvoir l’aider, alors qu’elle-même portait ce poids de plus
en plus lourd.
Lorsqu’il se rendait à Rymar afin de mettre la main sur une herbe hors de prix, prétendument
sans égale dans le domaine médicinal, Sombris rencontra pour la première fois un membre
de la Cabale. Il était tard dans la soirée, et ce dernier, bien alcoolisé. Il affirma avec aplomb
que la seule personne sur Alysia apte à produire un remède réellement efficace était son
chef, un dénommé Crémobeurre. Mais il n’offrait pas ses services au premier venu … En se
renseignant, Sombris apprit que son informateur avait dit vrai. Ce scientifique, suffisamment
riche et talentueux pour posséder la plus grande organisation de trafic au monde, semblait
être le dernier espoir de leur couple. Après plusieurs jours de discussion avec Méril, ce fut
décidé : Sombris allait s’engager dans la Cabale. Il avait alors trente-sept ans.
Reprendre les armes ne fut désagréable que dans un premier temps. Sombris aurait menti
en affirmant que ressentir de nouveau cette puissance obscure lui déplaisait. En fait, il ne
faisait que retrouver une part de lui trop longtemps rejetée. En revanche, l’utiliser pour
commettre des crimes le rebutait au plus haut point. Pour tromper son dégoût pour lui-
même, il décida d’être, par ailleurs, le plus respectable possible. Sa magie noire lui ouvrit
rapidement les portes de l’organisation. Il grimpa à une vitesse insolente les échelons. En
seulement trois ans, Sombris fut hissé au rang des seconds de Crémobeurre, exécutant
principal de ses règlements de compte. Ce fut à cette époque qu’il rencontra Typhlosi, dont
les aptitudes physiques et magiques complétaient les siennes. Ils devinrent le duo de
combattants le plus craint de la Cabale. Quelques temps après une discussion avec son chef
sur ses véritables motifs, Sombris fut convoqué par ce dernier pour lui offrir cet élixir

miraculeux. Ému aux larmes, il vit alors la consécration de tous ses efforts. En rentrant chez
lui, il fit prendre à Méril le remède. Il ne fallut pas plus d’un mois pour qu’elle tombe enceinte,
sans vivre les habituels symptômes précédant une fausse-couche. Le couple était aux
anges.
Jovénia brisa tous leurs espoirs. Redevenue une enfant, Méril fit une fausse-couche
après seulement quatre semaines de grossesse. Tout était terminé. Sombris et elle
s’aimaient, mais toutes ces épreuves n’avaient fait qu’ébranler encore et encore leur union,
sans parler de sa santé mentale. Cette ultime grossesse brisée lui porta un ultime coup. Elle
perdit une partie de sa raison. Sombris, au désespoir, ne savait plus que faire. Il était
redevenu celui qu’il haïssait auparavant, et n’était parvenu qu’à perdre sa femme et son
enfant.
Âgé de quarante ans, il entrevit une lueur dans les ténèbres lorsque [censuré pour
cause de spoil Cool].
Azarieth
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